La crise de la capitalisation des retraites

Publié le par FO com POSTE section Aples-Maritimes

Retraités FO des Alpes Maritimes

Section des Retraités de la Communication

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Tél : 04 92 09 70 40   – Site Internet : http://focomposte06.over-blog.com

 

Notre dernière réunion du 18 novembre a été l’occasion de vous informer de l’ensemble des activités de notre section de la Communication. Nous travaillons toutefois sur différents axes de solidarité. C’est ainsi que divers documents vous ont été remis pour lecture. Nous comptons sur vos visites les mardis à 15 heures pour mettre à votre disposition l’ensemble des textes appuyant nos divers travaux. Vous pourrez ainsi prendre le temps de lire nos documents si vous n’avez pas de ligne internet.

Des démonstrations et des connexions internet pourront aussi vous familiariser avec Internet. En effet nos textes sont souvent agrémentés de photos et de couleurs auxquels le rétroéclairage de l’ordinateur donne un meilleur aspect.

 

GUY MULLER

 

Nice, le Cours Saleya 

 

 

 

Nous avions raison de refuser les retraites par capitalisation

 

En deux années seulement la capitalisation boursière a chuté de 50% dans tous les pays occidentaux. En conséquence les revenus des fonds de pension sont atteints doublement :

-         par la diminution du rendement des placements,

-         par l’extension d’une crise économique mondiale qui diminuera encore plus les revenus des fonds de pension.

 

En suivant le lien : vous comprendrez tout sur les retraites par capitalisation

 

http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2008/11/19/vous-vous-souvenez-de-la-retraite-par-capitalisation/

 

 

Crise financière: les retraites des Américains durement touchées

 

 

La crise financière fait fondre les pécules mis de côté par les Américains, qui sont nombreux à se demander s'ils ne vont pas devoir repousser leur départ à la retraite.

Plus de la moitié des Américains craignent d'avoir à travailler plus longtemps pour compenser la baisse de valeur des placements destinés à assurer leur pension, selon un sondage Associated Press-GfK publié la semaine dernière.

Denise Edwards, une habitante de la banlieue de Washington de 62 ans, s'attend ainsi à devoir rester une dizaine d'années supplémentaires dans la vente d'appartements, le capital qu'elle et son mari avaient prévu d'utiliser pour leurs vieux jours ayant fondu. "Nous n'avons plus qu'à travailler aussi longtemps que ce sera possible. Et nous allons compter sur nos (deux) filles", regrette-t-elle.

La crise des marchés financiers survient alors que les pensions de retraite traditionnelles sont en train de disparaître aux Etats-Unis. Le fardeau se reporte de plus en plus sur les épaules des particuliers, qui doivent désormais gérer eux-mêmes leur plan de retraite d'entreprise et placer une partie de leurs économies sur les marchés financiers.

En 1980, 60% des travailleurs bénéficiaient d'un régime de retraite traditionnel garantissant les futurs versements, et seulement 17% devaient monter leur propre plan d'épargne, selon le Centre de recherche sur la retraite (Center for Retirement Research) de l'université de Boston. En 2004, 11% des travailleurs disposaient d'une retraite garantie et 61% dépendaient de leur épargne individuelle.

"Je pense que la dégringolade des marchés financiers montre à quel point cette approche de la retraite rend les gens vulnérables", déclare Alicia Munnell, directrice du Centre de recherche. "Leurs allocations dépendent des variations du marché. Ils peuvent se comporter de façon tout à fait responsable et malgré tout être durement touchés en fin de compte."

Non seulement les investissements ont perdu 24% à la bourse de New York depuis octobre 2007, mais rien ne dit que les marchés vont rebondir rapidement, malgré l'adoption du plan Paulson de 700 milliards de dollars, destiné à restaurer la confiance dans le système financier. Lundi, le président des Etats-Unis George W. Bush a estimé qu'il faudrait "un peu de temps" pour que ce dispositif porte ses fruits.

Pour certains Américains, la seule solution consiste à repousser leur départ à la retraite.

"Mon Dieu, je vais devoir travailler jusqu'à ce qu'on me mette dans la tombe!", plaisante John Howe, 65 ans. Cet habitant de Kingsville, Texas, avait prévu de prendre sa retraite d'une entreprise de transport en mer et de stockage dans moins d'un an. Mais avec sa femme, enseignante à la retraite, il remet désormais en question son projet de faire construire une maison à Austin. "Si le marché n'est pas remis d'aplomb d'ici un an, un an et demi, et que nos placements et épargnes restent aussi bas, cela posera problème", constate-t-il.

Cherie Miller, 55 ans, a quant à elle pris sa retraite il y a un mois, après 35 ans de secrétariat, mais elle envisage de reprendre un emploi pour payer son assurance santé, en attendant de bénéficier de la couverture vieillesse (Medicare) à partir de 65 ans.

Selon le Bureau fédéral des statistiques sur le travail (Bureau of Labor Statistics), 29% des personnes à la soixantaine finissante travaillaient en 2006, contre 18% en 1985. Au cours de la prochaine décennie, la proportion des travailleurs de 55 ans et plus devrait augmenter à un rythme plus de cinq fois plus rapide que celui de l'ensemble de la population active, estime l'agence fédérale.

Dans ce contexte, de nombreux conseillers en investissement recommandent aux épargnants américains d'examiner leur portefeuille d'actions et d'obligations, pour vérifier si le risque financier correspond bien à leur situation et au nombre d'années qui les séparent de la retraite.

 

 

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