La journée du 16 octobre 2008
MOTION remise au Préfet des Alpes Maritimes
Les retraités toujours maltraités
Les Unions confédérales de retraités CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU et la FGR-FP refusent tout nouveau recul du pouvoir d’achat des pensions et retraites.
La publication de l’indice officiel d’évolution des prix renforce chaque mois l’injustice faite aux retraités.
° Une inflation, hors tabac, à 3,4% sur 12 mois glissants.
° Une revalorisation des pensions limitée à 1,36% pour 2008.
En effet l’augmentation de 1,1% au 1er janvier et l’augmentation de 0,8% au 1er septembre ne font que 1,36% sur l’ensemble de l’année.
La décision de revoir le niveau des pensions au 1er avril 2009 au lieu du 1er janvier accentue la dispersion des augmentations sur l’année en amoindrissant la conséquence de ces hausses.
Les organisations syndicales des Alpes Maritimes accompagnent le mouvement national de ce jour par diverses manifestations dans les villes et auprès des Préfets.
Sur le marché de la place St Roch, nous avons recueilli 200 signatures pour la pétition adressée au Chef de L'Etat.
Le Gouvernement a choisi de ne pas respecter sa promesse d’indexation du niveau des retraites sur les prix. Il a aussi à ce jour refusé de respecter la promesse d’une augmentation de 25% des retraites minimum. En revanche nous constatons que les Princes qu nous dirigent savent ne pas s’oublier avec des augmentations de revenu considérables. Du Président de la République en passant par les conseillers de l’Elysée nous constatons des hausses de 140 à 20% sur une seule année. L’argent qui avait complètement disparu des caisses de l’Etat revient avec la crise économique.
C’est tout de suite qu’il faut redonner du « pouvoir d’achat » aux retraités afin de compenser la hausse des prix et du coût de la vie. En dix ans les retraités ont perdu beaucoup plus que ce qu’indique l’indice INSEE du coût de la vie. L’achat de fruits est devenu impossible à de nombreux retraités, ainsi que l’achat de poisson frais. Aussi certaines campagnes de publicité gouvernementale sont absolument contre-productives. Préconiser la consommation de 5 fruits ou légumes par jour devient inutile si l’achat est impossible à réaliser. Nous nous trouvons donc en présence d’un immense fossé entre les dirigeants qui ignorent la situation des 4,500 000 personnes disposant du minimum contributif de 633 euros. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, tout le monde le sait !
Notre Département accentue le faible niveau des retraites avec un coût de la vie et un prix exorbitant du foncier (loyers et prix des maisons de retraite) qui ont des répercussions sur le pouvoir d’achat.
Les organisations syndicales de retraités des Alpes Maritimes CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, la FGR-FP et la FSU ont porté à la Préfecture leurs revendications ce jour. Elles ont rappelé l’écart entre les promesses électorales et la réalité des réalisations.
Fait à Nice, le 16 octobre 2008
Comme nous devons de plus en plus souvent compter ce qui se trouve dans notre porte-monnaie avant de faire le marché, nous dénonçons cette indignité. Que les responsables d’un pays pressurent leurs citoyens tout en montrant qu’ils possèdent et utilisent les moyens de l’Etat de façon illimitée accentue le sentiment d’injustice constatée.
Notre délégation n'a pu voir le Préfet dans l'après-midi du 16 octobre. Après le départ ultra-rapide du préfet précédent, le nouveau doit s'installer !
Mazzi en train d'expliquer que notre demande de rencontre a été envoyée il y a 15 jours
La délégation rédige immédiatement la motion dont le texte est publié en début d'article. Il semble que le remplacement très rapide du Préfet l'a empêché d'informer son successeur de notre demande d'audience. Les Préfets sont des fusibles révocables sur le champ, aussi nous serons heureux de rencontrer prochainement un Préfet tout neuf et mieux en cour que le précédent pour porter nos revendications !!
Pour la Délégation Guy Muller